Transport Maritime

Au cœur du commerce international, le transport maritime

La prospérité d’un pays — et à plus petite échelle, celle d’une entreprise — passe par un juste équilibre entre importations et exportations. L’un et l’autre sont indissociables du fait de la rareté ou de l’absence même de certaines matières premières nécessaires à une multitude d’industries manufacturières d’ici et d’ailleurs ou de produits dérivés.

Mais avant de se lancer dans l’import-export, voici trois points à considérer tirés du site de la BDC (Banque de développement du Canada) :

Évaluer la situation de son entreprise en termes de finances, de leadership, d’équipe et de produits et services. Il faut s’assurer d’avoir les reins solides lorsqu’on développe un projet d’exportation ou d’expansion à l’étranger. De la même façon, savoir s’entourer des ressources humaines compétentes en la matière, afin de soutenir la direction, mais aussi les départements ventes et marketing, par exemple, est essentiel. Un produit ou service distinct de la concurrence, ou adaptable, facilitera l’accès au marché visé.

Cibler les marchés accessibles et prometteurs. Toute occasion n’est pas bonne à prendre. Certaines présentent plus de risques que d’avantages. Savoir les distinguer objectivement épargne temps et argent à qui sait attendre, d’autant que la réglementation et la bureaucratie (paperasse, normes, etc.) varient d’un pays à l’autre. La culture et les coutumes locales peuvent également influencer toutes démarches, notamment dans les règles d’emballage. Participer à une mission commerciale permet de prendre le pouls de tels indicatifs et impératifs.

Élaborer un plan d’attaque et passer à l’action. Le temps est venu de pénétrer le marché ciblé à l’aide d’une stratégie préétablie selon des objectifs précis. L’idée est d’établir sa crédibilité auprès d’une clientèle internationale, mais aussi des prêteurs et autres investisseurs pouvant intercéder en notre faveur lorsque du financement est requis.

Avantages/Inconvénients

Parce qu’il y a toujours deux côtés à une médaille, passons en revue les principaux attraits, souvent évidents, de l’import-export. L’importation permet d’introduire de nouveaux produits, de préférence, afin de s’assurer un marché. L’idée est ensuite de s’inscrire comme distributeur exclusif pour ledit produit sur un territoire donné, surtout si le consommateur s’attend déjà à payer plus cher pour celui-ci.

L’exportation permet d’étendre son marché, de rentabiliser ses investissements et d’améliorer la gestion de l’entreprise par les paiements exigés avant livraison. Une entreprise peut ainsi prendre de la valeur plus rapidement.

Puisqu’une personne avertie en vaut deux, voici maintenant les difficultés pouvant se présenter. Il y a toute la panoplie des risques : juridiques et culturels, mais aussi liés au transport (casse, retard, vol), aux quantités (minimums de commande, surstockage, invendus), et à la qualité (non-conformité, problèmes de communication entraînant erreur de commande). S’ajoutent à cela la structure de prix, qui doit tenir compte de l’amortissement des frais entre le quai de départ et celui d’arrivée (transport, logistique, dédouanement, autres intermédiaires), de même que le coût des assurances, et de cela, personne ne souhaite se passer.

Le transport maritime en tête de liste

C’est par voie maritime que passeraient 95 % du commerce international. Les navires marchands possèdent une grande capacité de chargement et même s’ils sont plus lents à joindre une destination, leur coût réduit et leur fiabilité compensent largement.

Et qui dit transport maritime pense aussitôt conteneur maritime à vendre. Les principales motivations de ce choix sont dues à la facilité de manutention qu’ils représentent. Charger et décharger un navire prend moins de temps. Et puisque les infrastructures du port et des navires marchands sont aménagées pour la manœuvre, le risque de casse est réduit. Le vol est aussi presque écarté du fait que la marchandise est rapidement cachée.

De dimensions différentes s’adaptant aux besoins particuliers de chacun, les conteneurs maritimes peuvent de plus être modifiés à la demande ou posséder certaines caractéristiques comme d’y prévoir un frigo à température contrôlée, d’être résistants aux intempéries ou d’être isolés selon les plus hauts standards. Comme l’utilisation d’un conteneur ne se limite pas qu’au transport de marchandises, il est aussi possible d’aménager celui-ci pour accueillir, par exemple, un laboratoire, un kiosque, une ferme, voire une maison !